C’est le « Mainichi Shinbun» le quotidien de Tokyo qui l’a révélé.
Pour se mettre en conformité avec la loi japonaise, trente-trois ministères ont choisi de déclarer certains de leurs agents, pourtant en parfaite forme physique et mentale, sous le statut de handicapé. Ainsi la plupart des ministères concernés affichaient ainsi un flatteur taux d’emploi de 2,49 % de travailleurs handicapés, bien au-delà du quota légal de 2,3 %.
Au premier rang de ces manipulateurs de statistiques, le ministère chargé de promouvoir l’emploi des personnes handicapées.
Il existe bien sûr des organismes – publics – en charge de vérifier l’application de cette règle. Qui peuvent infliger aux employeurs contrevenante de lourdes amendes. Mais ils ne contrôlent que le secteur privé.
Il n’y a qu’au Japon, bien sûr, que l’on peut imaginer un comportement aussi cynique de l’administration.