Certains exportateurs français ont trouvé une astuce pour vendre quand même en Russie malgré l’embargo sur les produits alimentaires frais de l’Union européenne décidé par M. Poutine.
Comment font-ils ? Tout simplement en faisant transiter leurs tomates et autres nectarines dans un pays non soumis à l’embargo. Elles y sont réétiquetées avec une nouvelle origine et peuvent alors rentrer en Russie. Le Maroc fait ça très bien. Mais il y a encore plus malin, totalement légal : le Bélarus et le Kazakhstan sont liés par une union douanière avec la Russie. Du coup rien n’interdit d’y exporter légalement des produits français qui continueront tranquillement leur chemin vers Moscou.
Le génie français.
Mais sur France-Info la journaliste déplore : «les Douanes Françaises ne réagissent pas».
Peut-être pense-t-elle que c’est à la France d’appliquer contre elle une décision russe ? Ou n’imagine-t-elle pas qu’une administration française puisse manquer une occasion d’interdire ?