« APRÈS L’ARTICLE 3, insérer l’article suivant :
Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnance, dans un délai de douze mois à compter de la publication de la présente loi, toute mesure relevant du domaine de la loi permettant la réalisation d’une infrastructure ferroviaire entre Paris et l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et modifiant notamment l’article L. 2111‑3 du code des transports. »
Voici la disposition que le gouvernement a introduite par amendement dans la loi Macron pour remettre sur les rails le projet CDG Express. Cette habilitation législative permettra d’adopter rapidement l’ordonnance qui définira de nouvelles modalités de réalisation du projet « dans un calendrier contraint guidé par des échéances à caractère international (en cas de candidature à l’organisation de Jeux olympiques ou d’une exposition universelle) ».
Le groupe écologiste s’est opposé à cet article qui autoriserait « la réalisation en urgence pour des motifs hypothétiques d’un projet inutile, Continuer la lecture