Une industrie en France qui ne connaît pas la crise de l’emploi. Mais du recrutement : 2 000 postes d’ouvriers qualifiés ne trouveraient pas preneur, par manque de candidats et de formation. Si elle séduit toujours les jeunes ingénieurs, elle connaît une pénurie de candidats pour les métiers de la production (ajusteurs, monteurs, soudeurs, chaudronniers…) où les départs à la retraite sont nombreux et où la relève ne suit pas toujours.
Et pourtant l’industrie aéronautique a de belles perspectives. On s’accorde pour estimer qu’au cours des vingt prochaines années le trafic passager va croître de 4,5 à 5 % par an. Perspectives que certains n’hésitent pas à projeter jusqu’en 2050. Continuer la lecture