Taxis

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Le 24 novembre 1790, les sieurs Perreau titulaires de la concession des Carrosses du Roi à Paris perdent leur privilège. Ils l’avaient chèrement payé en 1779 lorsque Turgot avait eu l’idée de le mettre en vente pour renflouer les caisses de l’Etat . Mais la Révolution française s’oppose aux corporations et aux monopoles , même s’il faut pour cela perdre la redevance annuelle que versaient les sieurs Perreau ; ils sont indemnisés – chichement – et tous les transports en voitures de louage sur Paris sont désormais ouverts au jeu de la libre concurrence.

Plus de deux siècles plus tard les taxis – qui ont remplacé les fiacres –  sont confrontés à une autre révolution, celle des technologies de l’information. Ou plus exactement des services rendus possibles par ces technologies.

Plus besoin d’errer dans la rue à

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Consule sans honneur

Vente de bateaux pneumatiques Turquie

M. Fabius, le ministre des Affaires étrangères  a suspendu ce vendredi 11 septembre la consule honoraire de France à Bodrum (Turquie). Cette dame, commerçante de son état, a reconnu avoir vendu des bateaux pneumatiques à des exilés cherchant à rejoindre la côte grecque de l’Iîle de Kos, située à moins de 5 km à vol d’oiseau,  en risquant leur vie dans ces frêles esquifs.

Inhumaine exploitation de la misère humaine. Que la consule justifie de manière simpliste : « il y aura toujours quelqu’un pour le faire« .

Ces exilés qui proviennent le plus souvent de camps de réfugiés turcs ou libanais arrivent par leurs propres moyens à Bodrum. Continuer la lecture

Règle d’airain

zeus

Au creux du mois de juillet, en pleine torpeur médiatique, et sous prétexte de quelques interrogations exprimées publiquement par Mme Taubira la dépénalisation du cannabis est revenue quelques instants agiter la place publique.

Pas longtemps.

M. Valls, son chef, a rapidement rappelé la position du gouvernement : « On peut toujours débattre, mais pour ce qui concerne le gouvernement, le débat est clos. […] Le gouvernement ne prendra aucune initiative qui légalise, autorise, dépénalise l’usage du cannabis, qui reste un vrai problème de santé publique, de prévention bien évidemment. » Et martèle-t-il, cette « position du gouvernement, du président de la République, est très claire sur ce sujet-là depuis 2012 et vous connaissez mes positions, celles que j’ai déjà eu l’occasion de prendre, notamment quand j’étais ministre de l’Intérieur. » Continuer la lecture

Cochon qui s’en dédit !

cochon qui rit

Fin juin devant l’effondrement du prix de porc et les doléances violemment exprimées des éleveurs le ministre de l’agriculture, avait trouvé la solution. Du bon sens : le prix est trop faible qu’on l’augmente !

Réunis au ministère les acteurs de la filière porcine et la grande distribution, toujours suspectée de spolier les producteurs, étaient enjoints de s’ engager sur le prix de 1,40 €/kg devant permettre la juste rémunération de tous les producteurs

Et ça marchait  : dès la mi- juillet le cours du porc sur le marché au cadran de Plérin (Côtes-d’Armor) – marché qui traite 60 000 porcs Continuer la lecture

C’est pas moi, c’est lui

juste-prix

Ce jeudi 20 août France-Inter se fait l’écho d’une action de vente solidaire contre la vie chère organisée par le Part communiste et les producteurs du Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux (MODEF). 50 tonnes de fruits et légumes (tomates, melons, prunes, poires, pommes de terre, salades, nectarines, haricots) sont vendues du producteur au consommateur , au « juste prix » à Paris et dans de nombreuses villes d’Ile-de-France.

Bonne affaire pour le consommateur francilien qui paie un kg de tomates 1,50 € contre 2,50 € à 3,00 € en grande surface. Et l’occasion pour le secrétaire général du MODEF de dénoncer les dérives de la grande distribution.

Il fournit l’exemple du calcul du « juste prix » Continuer la lecture

Course à l’échalote

Echalote

Le 10 avril dernier les sénateurs, à l’occasion du projet de loi Macron adoptaient sans opposition aucune et malgré l’avis défavorable du gouvernement un amendement de la sénatrice centriste de l’Orne, Mme Goulet, permettant de « sécuriser » le don par les grandes surfaces à des associations caritatives  des invendus alimentaires encore consommables.

L’opposition du gouvernement provenait de ce qu’il avait demandé à M. Garot, député de la Mayenne et ancien ministre délégué à l’agro-alimentaire un rapport sur le gaspillage alimentaire. Et dans ce rapport, remis le 14 avril, il proposait notamment que les grandes surfaces soient soumises à l’interdiction de jeter ou détruire les denrées alimentaires, et aient non la simple possibilité, Continuer la lecture