Laïcité

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Un électeur de Toulouse a rencontré quelque difficulté à voter lors du premier tour des élections départementales

Alors que la présidente du bureau de vote était absente au moment où il souhaitait remplir son devoir électoral, la déléguée d’une liste a tenté de l’en empêcher en lui demandant, au nom de la laïcité, de modifier sa tenue qui comportait des signes religieux ostentatoires. Mais sur l’insistance des autres délégués, appuyée par l’intervention d’électeurs présents dans le bureau, il a pu voter, sans rien y changer.

L’électeur contrarié a qualifié cette attitude d’ »excès de zèle de quelqu’un qui ne connaît pas le code électoral », estimant qu’il n’y a pas eu d’insulte, mais une volonté « d’intimider » . Ayant appris que la déléguée avait fait inscrire l’incident au procès-verbal du bureau de vote il s’est décidé à porter plainte pour discrimination. Ce qui rendu publique toute l’histoire.

La loi ne prévoit pas de « limite à la liberté vestimentaire des électeurs » dans les bureaux de vote, donc pas d’interdiction des signes religieux même lorsque ces bureaux se situent dans des établissements scolaires au moment des scrutins. En revanche, « la tenue portée ne doit pas faire obstacle au contrôle de l’identité de l’électeur », indique la direction de l’information légale et administrative française sur son site. De même les messages politiques sont proscrits le jour du vote.

Interrogée sur ses motivations la déléguée, s’est étonnée de la plainte  et a expliqué.  » J’ai juste posé la question de savoir s’il était normal ou pas de porter [..] cette tenue Je n’ai pas voulu l’empêcher de voter. [..] Je n’étais pas sûre, tout simplement ».

« Je ne sais pas alors j’interviens ». Bon réflexe.

L’électeur est le rabbin de Toulouse. La déléguée qui voulait lui faire retirer sa kippa, était celle de la liste du Front de gauche.

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