M. Valls, premier ministre de la France était récemment en visite officielle au Portugal où il s’est montré préoccupé par la situation actuelle dans la zone euro. Une grave incertitude demeure sur la capacité du gouvernement grec à honorer les prochaines échéances de sa dette. Ce qui ne serait pas sans conséquence sur l’équilibre de l’eurozone.
« La position de la France n’a jamais varié : il faut tenir compte du vote du peuple grec, mais il y a aussi un cadre institutionnel et des engagements pris. Ils doivent être respectés » a-t-il déclaré.
Or, « le temps presse. L’Etat grec doit faire face prochainement à des échéances de remboursement importantes. Et les choses sont simples : pour que l’assistance financière européenne puisse jouer normalement, le gouvernement grec doit définir rapidement une liste de réformes plus profondes ».
Le Premier ministre français a confirmé : « Il y a des progrès, mais ils sont encore insuffisants. Nous devons donc inviter les autorités grecques à persévérer dans leurs efforts ».
Pourquoi le premier ministre français attend-il d’être au Portugal pour faire une déclaration sur la position française vis-à-vis de la Grèce ?
Pourrait-il s’agir d’un message subliminal sur les réformes françaises.