Dans toutes les comparaisons internationales la qualité des infrastructures de transport françaises est mise en avant. Très cohérent pour un pays dont l’administrateur emblématique, Colbert, déclarait que « c’est principalement de la facilité des chemins que dépendent l’avantage du commerce et le bien du public ».
Dans cette tradition c’est à l’État qu’est reconnu le rôle d’arbitrer la demande parfois exubérante de grandes infrastructures. Récemment la commission Mobilité 21 présidée par le député Duron a remis quelque ordre au sein des projets d’autoroutes et de lignes TGV pour ne conserver que les opérations susceptibles d’être lancées avant 2030.
Sage décision. Mais trier le bon grain de l’ivraie suffit-il vraiment à préparer la mobilité du 21e siècle ? Un retour historique permet d’en douter.
En 1842, alors que l’initiative privée Continuer la lecture