Le 25 janvier 2014 les Grecs ont donné une large victoire au parti Syriza de la gauche radicale de M. Tsipras. Ses supporteurs ont manifesté leur joie dans les rues d’Athènes. « Cette victoire est très importante pour la Grèce et l’Europe. Nous allons prouver qu’une autre politique économique est possible ».
Le tout nouveau premier ministre a été élu en promettant au pays une autre manière de sortir de la crise qu’il connaît depuis 2009 : renégocier le remboursement de la dette, en annuler une partie, créer de l’emploi et s’occuper des aspects sociaux, en revenant sur les baisses du salaire minimum, des retraites et du nombre de fonctionnaires.
Cette position n’est pas sans rappeler quelques moments de notre histoire.
Le 3 mai 1936, les électeurs du Front Populaire réunissant socialistes, radicaux et communistes, fêtent dans l’allégresse leur victoire aux élections législatives. Dès son installation en juin 1936, le nouveau gouvernement sous la direction de M. Blum, le leader socialiste, engage d’énergiques réformes, dont il attend une reprise rapide d’une économie en crise. Il organise la signature des accords de Matignon Continuer la lecture