Mme Happi est une quadragénaire camerounaise, régulièrement établie en France depuis de longues années. Elle vit avec sa fille et son frère dans un logement parisien depuis 2003.
Un architecte mandaté par la Préfecture de police ayant constaté, le 9 juillet 2009, que la stabilité et la solidité du plafond de la cuisine de son logement n’était pas assurées et que cela « constituait une situation de péril » Mme Happi avait tout d’abord demandé que son logement soit remis en état. N’ayant pas eu satisfaction et ne s’étant pas vue attribuer rapidement le logement social auquel elle pouvait prétendre, elle a fait un recours auprès de la Commission de médiation DALO de Paris. Par une décision du 12 février 2010, cette commission créée par la loi du 5 mars 2007 instituant un « droit au logement opposable » (DALO) les désigna, elle et son frère, comme prioritaires Continuer la lecture